Le 5 juin 2009, le second épisode de la biennale Estuaire Nantes >< Saint-Nazaire va débuter.

Beaucoup de blogs en ont déjà fait la présentation, vous trouverez le site officiel et la programmation ici.

Inutile, donc, de se répéter les uns les autres, même si l'intérêt évident pour certains est d'occuper le terrain du web à toutes les sauces, s'essayant au référencement sur divers mots-clés d'une manifestation renommée et de longue durée dans les moteurs de recherche, etc.

Non.

Bien que ce blog exista en 2007, j'avoue ne pas avoir rédigé de billet s'y rapportant à l'époque. Vous trouverez néanmoins quelques photos sur flickr des manifestations auxquelles j'avais assisté, au centre-ville de Saint-Nazaire et au LiFE.

Deux ans après Estuaire 2007, il me reste, en plus des photographies, la bouteille "égalité" de Minerva Cuevas. Intacte. La date limite de péremption est dépassée depuis six mois, le plastique du flacon s'est rétracté. Comme si elle s'était "serré la ceinture" - Réflexion -

Toujours présente, l'œuvre de Felice Varini dans le port de Saint-Nazaire, “Suites de triangles” amène aussi à réfléchir.

Après avoir pris plusieurs clichés de celle-ci, il semblait finalement impossible, depuis le point de vue, d'embrasser l'horizon linéaire formé ; la perfection n'est pas de ce Monde.

En face de "la Quadrature du Cercle" matérialisée par une suite de triangles disposés sur une ligne. Je regarde mes pieds : Je suis sur une croix tracée au sol, un point définit par des rembardes faisant office d'axes trigonométriques dans l'espace, avec le champs visuel qui s'offre au spectateur. Les rectangles d'or se devinent d'après les triangles.

Question subsidiaire (parmi plusieurs) : Y a-t-il un profil psychologique qui ressort suivant la prise de vue... ?

Autre expérience mémorable, Edwin Van Der Heide offrant un “LSP” à l’alvéole 14, dit Le LIFE. Cet immense abri anti-aérien, aux murs aveugles et aux portes lourdes plonge le spectateur dans une obscurité presque totale, lacérée visuellement par des lasers rapides et colorés, laissant place à son homologue auditif à base de musique industrielle sombre et réciproquement, dans une moiteur générée par des brumisateurs suspendus au plafond.

Psychotique.

J'essaierai d'assister à plus de performances cette année.